Depuis plusieurs jours, le groupe d’Olympiens campait à proximité des arbres sains qu’ils abattaient. La cité d’Ordenum manquant cruellement de bois, le groupe décida de collecter un maximum de bûches avant de rentrer. Bien qu’elle ne fût pas aussi accueillante que les rues chaleureuses d’Ordenum, la clairière dans laquelle le groupe s’était installé se voulait relativement confortable et on pouvait entendre le clapotis de l’eau qui ruisselait en contrebas.
Epuisés, après une journée de dur labeur le soleil n’arrangeant pas les choses, les cinq bûcherons en herbe, Cormag, Eldrik, Heldria, Siria et Aelia décidèrent de s’arrêter là et de retourner au campement.
« l’est bas mal chette clairière!! » lança joyeusement Heldria la bouche pleine de ce qui ressemblait à une cuisse de poulet.
« Bien sûr, si tu aimes vivre comme un Homme sauvage » répliqua ironiquement Siria, énervée de ne pas avoir réussi à couper beaucoup de bois (Cormag, qui avait eu pitié de ses piètres performances, lui avait donné quelque chose de plus tranchant)
Aelia qui n’avait encore rien dit de la soirée fût comme réveillée par les paroles de Siria…
« D’ailleurs, en parlant de sauvage, pourquoi laisse-t-on cet elfe continuer la collecte du bois par ici ? Cette zone n’est elle pas censée être sous le contrôle de Larda ? De plus il à l’air d’avoir ramassé un bon paquet de bois celui là ! Pourquoi n’irait on pas le renvoyer chez lui ? On en profitera pour lui piquer sa collecte ! »
La jeune femme lança un regard mauvais en direction de l’individu en question qui continuait de marteler les troncs afin d’en ramasser d’avantage…
« Laissons le tranquille » intervint Cormag
« Apparemment, même si cela ne me plaît pas, Lardanium à l’air de tolérer cet elfe donc ne nous attirons pas d’ennuis »
Heldria avait fini de manger et apparemment elle n’avait rien écouté de la conversation…
« Dites, je vais me baigner vous voulez venir ? »
« Euh, tes vêtements vont être trempé si tu y vas comme ça. Tu ne seras pas à l’aise après… »
Eldrik approuva
Avant que Cormag se rende compte de l’erreur qu’il venait de commettre, Heldria répliqua, songeuse :
« Ah bon ? Et si j’enlève mes vêtements il n’y a plus de problèmes non ? »
Sans gène et insouciante, Heldria commença à retirer sa tunique…
aaaaaaaaaaahhhh !!!!
Aelia bondit et se jeta sur l’olympienne qui, apparemment, ne se souciait guère de se dénuder devant tout le monde.
« Hé mais qu’est ce que tu fais ? » dit Heldria surprise.
« Je t’emmène là ou tu ne pourra pas t’exhiber » répondit sèchement Aelia.
A peine Aelia avait elle foulée le sol du campement qu’on pouvait entendre au loin crier :
« Attention la poiscaille me voilaaaaaaaaaa !!! Yaaaaaaaaaaaaaaa !!! » PLOUF
…
Les quatre Olympiens restant se regardèrent, sourirent puis allèrent se coucher respectivement dans un coin de la clairière se doutant bien qu’à son retour, Heldria réveillerait tout le monde…